mercredi 26 décembre 2007

Un nouveaux Auteur sur mon blog!

La vie est belle


La vie est belle, mais elle est parfois laide. Elle nous enivre à certains moments et nous décourage dans d’autres. Elle amène plein de surprises, bonnes et mauvaises. Elle est sournoise, mais elle est la source essentielle de l’espoir. Ce que je décris présentement représente le sentiment ultime de l’homme. « Être ou ne pas être, là est la question ». Je prétends « être » et je veux « être », mais qu’est-ce qu’ « être » exactement ? C’est de parler en bien de la vie et en mal de la mort ? C’est d’avoir la capacité de manger, de dormir et de respirer ? Ou est-ce encore le tout qui forme chaque composante de l’univers ? On voit ici qu’on peut parler de l’ « être » de plusieurs façons, tout en en ayant une définition vraisemblable.

J’ai toujours cru que l’optimisme était la base de l’espoir. Je me rends compte qu’il n’en est rien. On peut tout aussi bien pleurer et espérer. On peut être décontenancé et espérer. L’espoir, c’est le moteur de la vie. Je m’analyse. Je suis en train d’écrire un paradoxe. L’espoir est le moteur de la vie, mais il peut y avoir de l’espoir dans les pleurs, symboles de la tristesse, du découragement. C’est que l’espoir se respire. L’espoir, c’est l’expiration que tu souffles après l’inspiration. L’espoir, c’est le premier œil que tu ouvres lorsque tu te réveilles. L’espoir, c’est la pensée régulière que tu as de ta famille et de tes proches. L’espoir, c’est le que la terre continue à tourner malgré le fait que tu veuilles l’arrêter. Tu dois « adhérer » à l’espoir parce que c’est lui qui dicte ta vie.

Ce n’est pas qu’une simple question philosophique, car l’espoir est une émotion. Il y a donc le côté théorique de la chose (la partie philosophique faisant appel à la pensée, à la raison) et le côté pratique (la partie humaine où l’on peut inclure toutes ces attitudes incontrôlables qui forment ultimement l’imperfection).

La philosophie de l’espoir veut donc que, sachant que l’antithèse de la vie soit la mort et que la mort ne soit pas recherchée (habituellement) il s’ensuit que le seul fait que nous voulions continuer à vivre vienne de ce que l’on appelle justement l’espoir. Mais espérer quoi au juste ? Vivre longtemps ? Ou est-ce encore vivre pour mieux vivre ? Ou est-ce encore vivre pour le plaisir ? Ou est-ce encore vivre pour un mélange de tout sus-mentionné ? Donc, vivre pour vivre ou bien vivre pour la responsabilité qu’on a envers soi-même et les générations futures. Les paroles s’envolent et les écrits restent, disent-ils. C’est pourquoi nous nous devons de penser à nos enfants et aux enfants de nos enfants pour que ceux-ci vivent une vie aussi « belle » que la nôtre. Pourquoi être si mélancolique alors que nous pensons à l’avenir ? L’avenir, c’est une partie de nous-mêmes. C’est en fait la prolongation de l’homme. C’est ce qui fait que nous sommes ce que nous sommes.

Il est vrai que nous ne pensons jamais à ce que nos générations futures vivront du fait que nous sommes naturellement égoïstes. Cependant, la seule vraie chose qui nous arrête est le fait que nous commettons une action alors que cela pourrait interférer avec ce que cela aura comme impact sur notre vie et sur celle d’autrui maintenant et surtout, plus tard.

Mais revenons à nos moutons… Pourquoi être si mélancolique alors que nous pensons à l’avenir ? Parce qu’un souvenir, c’est une trace de soi-même. Ou alors parce que nous avons peur….Peur de quoi, exactement ? De ce qui pourrait nous arriver ultimement ? Ultimement, la mort est la pire ennemie de quelqu’un alors qu’elle peut être la délivrance de quelqu’un d’autre. Délivrance ??? Comment la mort pourrait-elle être la délivrance de quelqu’un ? Je crois (et j’insiste sur « je crois ») que la mort représente pour certains une forme de liberté en ce sens que l’âme n’a plus besoin de se soucier de quoi que ce soit. Est-ce là un signe de lâcheté ou l’acte de courage ultime ? Je crois que non et je ne pense pas être le seul à penser ainsi… Le suicide, c’est la façon simple de s’évader. Au lieu de prendre la prison, on prend la manière facile d’échapper à la souffrance.

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